Extrait

(Le Temps qu’il fait, 1998)

« Rosa Alba, la maîtresse de maison, paraît très agitée. Elle va et vient dans son salon, portant les mains à ses tempes, vêtue d’une longue robe de taffetas noir. Chaque fois qu’elle arrive au bout de la pièce on y remarque deux berceaux côte à côte. Lorsqu’elle la traverse à nouveau, elle passe devant une console à dessus de marbre sur laquelle est posé un téléphone noir. Le salon est magnifique, haut de plafond, avec des meubles et des tentures de prix.  Dans le dos de Rosa Alba la fermeture de la robe a craqué. On voit largement sa peau nue ».